Une capsule mise sur la fécondation «in vivo»

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Une capsule mise sur la fécondation «in vivo»

Une start-up propose une méthode de procréation assistée «plus naturelle» que l'éprouvette.

Le premier bébé né grâce à une fécondation in vitro a aujourd'hui 28 ans. Le 1er juin 2007 devrait naître le premier bébé in vivo. Le terme est lié à une technique innovatrice dans le domaine de la procréation médicalement assistée, présentée hier par le Dr Pascal Mock et Martin Velasco, un des business angels les plus clairvoyants.

La société qu'ils ont créée, Anecova – siège à Genève, laboratoire à Epalinges (VD) –, met au point des capsules d'une matière souple et perméable, selon une technologie développée à l'EPFL. Les gamètes sont introduits dans ce dispositif, qui est placé dans l'utérus. Il y reste entre un et cinq jours, le temps de la fécondation et du début du développement de l'embryon. C'est la phase in vivo, qui se déroule strictement en laboratoire dans la version in vitro.

Les embryons sont ensuite récupérés puis sélectionnés pour que l'un d'eux regagne le milieu utérin. Un des avantages de cette technologie est psychologique: «La patiente va contribuer au travail du biologiste», dit Pascal Mock. Un test est actuellement mené en Belgique sur 20 femmes.

«On ne sait pas encore si ça marche mieux que la fécondation in vitro, mais on sait que cela fonctionne aussi bien», ajoute Pascal Mock. Le docteur rédige les résultats de ses recherches, pour publication en mars dans une revue scientifique de référence. La commercialisation pourrait commencer en 2008.

David Haeberli

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